Publié le jeudi 8 décembre 2016
Témoignage : Raphaël Catherin, head of social media chez KRDS Paris
Après un M2 en communication digitale à l’ECS Paris, Raphaël Catherin multiplie les expériences professionnelles dans des agences aux profils variés : Buzzman, TBWA, Marcel… Il a intégré très récemment KRDS Paris où il occupe le poste de head of social media.
Comment décririez-vous votre fonction chez KRDS Paris ?
Raphaël Catherin. J’ai deux grandes missions : le développement du portefeuille clients de l’agence d’un côté, et de l’autre l’encadrement d’une équipe de consultants en social media.
Comment définiriez-vous l’agence KRDS Paris ?
R.C. C’est une agence digitale née dans le social media, son cœur de métier. Sa vision, sa flexibilité et sa connaissance des plateformes sociales peuvent être jalousées par beaucoup de grands groupes de communication.
En quoi votre formation vous a-t-elle aidé pour exercer ce métier ?
R.C. L’ECS Paris m’a apporté une vision du marché des agences de communication et des différents métiers qui s’y exerçaient. Ce fut déterminant pour construire un véritable projet d’avenir en fonction de ma personnalité et de mes compétences.
Qu’est-ce que vous aimez et n’aimez pas dans votre fonction ?
R.C. J’aime la recherche permanente de la bonne idée, le juste équilibre entre la créativité et la réalité « business » qui doit en découler. Dans ce que je n’aime pas, franchement rien qui ne mérite d’être relevé, sinon j’aurais déjà changé !
Quelles qualités faut-il selon vous pour réussir dans ce milieu ?
R.C. Il faut être connecté. Et au sens large, pas seulement digital. Connecté aux gens, connecté à la vie culturelle du moment, connecté aux tendances… C’est une condition au développement d’une certaine vision de la communication, nécessaire dans ce métier pour avancer.
Quelle place prennent les réseaux sociaux dans le marketing ?
R.C. Les réseaux sociaux ont bouleversé le marketing traditionnel au même titre qu’ils ont bouleversé les relations humaines. Les médias sociaux ne sont pas qu’un media supplémentaire dans un dispositif de communication ; c’est un média est central car il incarne le plus les attentes du consommateur vis-à-vis d’une marque.
Quelles pistes les entreprises doivent-elles suivre pour avoir une stratégie de communication différenciante ? Quelles sont les grandes tendances ?
R.C. Les marques doivent se trouver une utilité, un rôle. Il ne doit pas s’agir d’un artifice de communication comme le greenwashing, mais d’une sorte de but positif vers lequel tendre. A partir de là, les communicants peuvent faire le job pour mettre en avant ce but ultime.
Pensez-vous que votre métier a évolué ces dernières années et va-t-il muter dans les années à venir ?
R.C. Totalement, les gens travaillant dans le social media étaient à l’origine assimilés à des rédacteurs web pour les réseaux sociaux. Aujourd’hui, on leur demande (en plus de savoir écrire), d’avoir une vision stratégique, d’être créatif, de savoir analyser des datas…
Propos recueillis par Mélodie Moulin